Le quartier du Mile End, aujourd’hui connu notamment pour son environnement artistique, ses restaurants, bars et sa proximité au centre-ville, est un quartier qui s’est renouvelé à maintes reprises durant ces 200 dernières années 1.
Au début des années 1800, plusieurs carrières de pierre voient le jour dans cette zone, une partie de cette zone étant aujourd’hui connue sous le nom de Champ des Possibles 1, ce qui marque le début de l’histoire du Mile End. Dès 1810, le quartier commence à s’urbaniser, sa première église est inaugurée en 1858, et le village Saint-Louis-du-Mile-End est établi en 1878. Ce village devient la ville de Saint-Louis à peine 17 ans plus tard, et fusionne avec Montréal en 1910. Comme plusieurs villages québécois, Saint-Louis fût développé entre autres grâce au train, puisqu’en effet, des trains s’arrêtaient à la gare du Mile End, aujourd'hui désaffectée, pour transporter les gens vers ce qu’est maintenant le centre-ville de Montréal.
Quelques développements importants se sont faits dans la seconde moitié du 20e siècle, la majorité étant des tours à logements. Aujourd’hui, ce quartier fait partie de l’arrondissement Le Plateau Mont-Royal, et est un quartier très populaire chez les artistes, les étudiants et les familles, mais rencontre toutefois quelques enjeux.
Dans ce travail, nous référerons au nord comme le nord de Montréal, le boulevard Saint-Laurent pointant directement vers le Nord, et la rue Sainte-Catherine étant parfaitement alignée sur l’axe est-ouest.
Le quartier du Mile-End, situé dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, est délimité au nord par la voie ferrée du Canadien Pacific, à l’Ouest par la rue Hutchison, frontière avec la municipalité d’Outremont, à l’Est par les rues Henri-Julien et de Bullion, et au sud par l’avenue du Mont-Royal.
Plan 1 : Délimitation du Mile End, Google Maps
Situé dans le cadran nord-ouest de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, le Mile End est situé au cœur de la ville de Montréal. En effet, sa limite nord se situe exactement au milieu de l’île de Montréal sur l’axe nord-sud à cette hauteur, et la rue Saint-Laurent, rue principale du quartier, et de la ville, est l’axe séparant l’est et l’ouest de la ville.
Bien que le centre géographique du quartier se situe environ à l’intersection des rues Fairmount et Saint-Urbain, son centre d’activités, le cœur du quartier, se situe à environ 200 mètres de là, à l’intersection de la rue Laurier et du boulevard Saint-Laurent, la Main. C’est à cet endroit que le quartier semble le plus animé, et il s’agit d’un secteur avec une bonne offre commerciale, résidentielle et de bureaux. Dans ce centre se trouve la première église de ce village, l’église Saint-Enfant-Jésus. Il est donc intéressant d’observer que le centre d’influence du quartier a été maintenu au même endroit après toutes ces années. En effet, en tant qu’habitant du Mile End, je considère cette intersection comme étant le centre de par son attractivité commerciale, par le parc Lahaie qui est un endroit de détente très populaire pour les habitants du quartier, et par son accès par tous modes de transports, étant situé près de tous les axes importants du quartier.
Le quartier possède plusieurs repères visuels, dont cinq qui seront abordés dans cette section. Tout d’abord, l’église Saint-Michel-Archange, située à l’angle des rues Saint-Urbain et Saint-Viateur, une église catholique romaine érigée en 1915, sert de repère pour tout le secteur nord du Mile End. En effet, on voit son clocher particulier dans le voisinage, puisque cette église assez haute est entourée de duplex et triplex.
Image 1.1 : Église Saint-Michel-Archange, vue de la piste cyclable de la rue Clark. Gabriel Fortin 2024
Un autre repère visuel est le bâtiment Van Horne et son château d’eau. Bien que ce bâtiment soit de l’autre côté de la voie ferrée et du viaduc Van Horne, et donc géographiquement dans l’arrondissement de Rosemont, on le voit entre autres de la Main, le boulevard Saint-Laurent, et ce bâtiment iconique indique le nord. À la fois un repère visuel grâce à sa position géographique et sa verticalité, il est aussi un symbole qui rappelle le passé industriel du secteur.
Image 1.2 : Bâtiment Van Horne vu de la rue Clark, coin Arcade. Gabriel Fortin 2024
La tour à appartements Terrasse Outremont, située dans les limites du quartier du Mile End, sert de point de repère étant donnée sa hauteur, surplombant tout le quartier. En effet, ce bâtiment à forte verticalité érigé en 1974 détonne avec le reste du quartier de par sa hauteur et son architecture brutaliste, et témoigne des développements immobiliers avant l’arrivée du Nouvel Urbanisme à Montréal.
Image 1.3 : Terrasse Outremont, Gabriel Fortin 2021
Les tours jumelles du projet Maestria, tout récemment complété, servent déjà de point de repère, indiquant le sud. Bien que ces tours ne fassent pas physiquement partie du quartier, elles sont bien visibles sur les rues nord-sud, indiquant le sud montréalais, et rappelant la proximité de ce quartier au centre-ville. Ci-dessous, on peut bien voir l’impact des tours sur le paysage milendois, vu de l’intersection des rues Parc et Laurier.
Image 1.4 : Maestria vu de la rue Parc, à l’intersection Laurier
Finalement, on peut bien sûr parler du Mont-Royal et de sa croix, symbole de la métropole, visible de la plupart des endroits dans le quartier indiquant l’ouest du Mile End.
La trame urbaine de ce quartier est assez standard pour une ville nord-américaine développée avant la deuxième guerre mondiale et la démocratisation de l’automobile. En effet, il s’agit d’une trame orthogonale, comportant trois axes principaux nord-sud : Avenue du Parc, Saint-Laurent et Saint-Urbain, ainsi que trois axes principaux est-ouest : Laurier, Saint-Joseph et Saint-Viateur.
Axes de déplacement
Pour le déplacement en transports en commun, deux lignes de bus offrent des services nord-sud, soit la ligne 80 sur l’avenue du Parc et la ligne 55, direction Nord sur Saint-Laurent, et direction Sud sur Saint-Urbain. Pour les déplacements est-ouest la ligne principale est la 51, qui opère sur Laurier et Saint-Joseph, bien que la 97 dessert l’extrême sud du quartier, sur la rue limitrophe qu’est l’avenue du Mont-Royal.
Plan 2 : Plan du Mile-End, Apple Maps
Pour le déplacement en voiture, ce seront aussi ces mêmes artères qui seront privilégiées, puisqu’il s’agit de gros axes routiers. Pour le vélo, mode de transport populaire dans le quartier, les axes nord-sud sont Saint-Laurent et Clark, et Laurier et Bernard pour les déplacements est-ouest.
Axes commerciaux
En ce qui concerne les principaux axes commerciaux, il s’agit de Saint-Laurent, Parc et de Laurier. Bien que Saint-Joseph et Saint-Urbain soient des axes de transit importants, ce sont des rues complètement résidentielles. Comme on le voit dans le plan parcellaire, bien que les rues commerciales présentent de plus grandes parcelles que les rues purement résidentielles, la différence d’échelle est minime, puisque les rues considérées comme commerciales ont tout de même un zonage mixte, comme on le verra plus en détail dans la section “zonage” (page 14).
Espaces denses
Dans le plan ci-dessous, on voit un espace dense du quartier du Mile End. En effet, ce quadrilatère entre Saint-Laurent, Parc, Bernard et Laurier est très dense pour un quartier québécois, et possède peu d’espaces vides. On remarque plusieurs ruelles, mais très peu d’espaces non utilisés.
Plan 3.1 : Parcellaire du Mile End, Google maps
On remarque aussi des îlots très étroits sur l’axe est-ouest, mais longs sur l’axe nord-sud. De plus, on remarque la petite taille des parcelles. Il s’agit ici de duplex, ou de triplex typiquement montréalais. Comme on le verra plus tard, le rapport à la rue est très fort dans ce quartier, le bâti prenant une grande place des parcelles, particulièrement du côté de la rue. On peut voir sur le parcellaire que les parcelles sur les rues résidentielles possèdent des espaces vides, souvent des cour arrières.
Espace libre
Dans le plan présenté ci-bas, on voit davantage d’espaces vides, et de plus gros îlots. En effet, il s’agit d’une ancienne zone industrielle, qui fait partie du Mile End. On aperçoit de grands espaces et on remarque que les parcelles sont plus grandes. On remarque aussi des espaces vides près du chemin de fer, et plusieurs parcs.
Plan 3.2 : Parcellaire du mile end, google maps
Réappropriation de l’espace
Parmi ces espaces vides se trouve le Champ des Possibles, un espace vert sur le site d’une ancienne gare de triage. Cet espace abandonné s’est vu être réapproprié par les citoyens, acheté par la ville, et est maintenant géré par un organisme afin de préserver ce milieu naturel en plein espace urbain.
Image 2.1 : Partie du Champ des Possibles. Gabriel Fortin 2024
Image 2.2 : Espace vide adjacent au Champ des Possibles. Gabriel Fortin 2024
Cette zone du Mile End est un très bel exemple du renouveau qui prend place dans ce quartier. Comme on le voit sur l’image 2.2, des espaces sont encore disponibles pour un redéveloppement futur.
L’habitat du Mile End est très intéressant, puisqu’il s’agit d’un habitat de typologie urbaine, mais parsemé d'habitations qui s’apparentent plutôt à un habitat rural témoignant du passé de ce quartier.
Bâtiments d’avant-guerre
Ce quartier comporte beaucoup de vieux bâtiments, une grande partie datant du 19e siècle, et la majorité de la première moitié du 20e siècle. Au tout début, comme relaté plus haut, le Mile End était un village situé en campagne, comme le témoignent des maisons de campagne datant du 19e siècle. Sur l’image ci-dessous, on peut voir une maison de campagne sur l’avenue Henri-Julien, à côté d’un duplex typique des centres de villages québécois construits au début du 20e siècle. On peut voir que la maison était présente en 1890, selon le plan 4 tiré des archives de la BAnQ, où la maison en question, aujourd’hui au 5159 Henri-Julien, semble être identifiée à la parcelle 179 sur le plan.
Image 3 : Maison datant de la fin du 19e siècle, Google Maps
Plan 4 : Plan parcellaire de 1890 de la Ville de Montréal
On peut voir ci-dessous, sur l’image 4.1, un immeuble construit à la fin du 19e siècle, avec une porte cochère. Cela est assez rare dans la plupart des quartiers de la métropole, ces portes étant construites à l’origine pour donner accès aux chevaux vers la cour intérieure. Sur l’image 4.2, on aperçoit une architecture typique du Plateau Mont-Royal, en pierre grise, un espace commercial au rez-de-chaussée et un espace résidentiel à l’étage.
Image 4.1 et 4.2 : Porte cochère, architecture début 20e siècle. Gabriel Fortin 2024
Bâtiments de l’après-guerre jusqu’aux années 1990
Image 5 : le 30 Saint-Joseph. Gabriel Fortin 2024
Un immeuble qui détonne au niveau de sa verticalité par rapport à son environnement serait le 30 boulevard Saint-Joseph. En effet, cette tour de 14 étages construite en 1964 témoigne de la vague de densification des années 1950-1980. Dans une moindre mesure que la Terrasse Outremont relatée plus tôt, ces tours de plus de 10 étages ont toutes été construites avant les années 2000, avant la décision de la mairie d’arrondissement d’implanter des normes plus strictes quant à la hauteur des bâtiments.
Modifications, rénovations et nouvelles constructions
Bien que la majorité du cadre bâti du quartier date du 19e ou 20e siècle, plusieurs projets ont vu le jour ces vingt dernières années. Ci-dessous, on voit un nouveau complexe sur l’avenue Henri-Julien, La Citadine du Plateau Mont-Royal, un projet achevé en 2023, de 4 étages et 99 logements. Situé dans un quartier autrefois industriel, ce complexe prend la place d’un ancien entrepôt. Cette construction est remarquable puisque son architecture de style contemporain s’intègre bien dans le quartier, tout en omettant une imitation architecturale du reste du cadre bâti du quartier. Il est aussi intéressant quant à sa verticalité, qui ne brise pas l’échelle avec son environnement.
Image 5.1 et 5.2 : Nouveaux logements sur l’avenue Henri-Julien (2019 et 2024) (Google maps, Gabriel Fortin 2024)
Autre que des constructions nouvelles, plusieurs bâtiments ont subi des modifications et rénovations. On voit ici un avant après d’un duplex construit en 1956 :
Image 6.1 et 6.2 : Duplex de 1956, rénovations de 2024 (Google Maps, Agora Montréal)
En effet, un étage fût ajouté à ce duplex, et la façade refaite en entier. Ce projet témoigne de la gentrification du quartier. En effet, le Mile End a vécu des cycles de gentrification, et est aujourd’hui l’un des quartiers les plus chers à Montréal. Des duplex comme vus à l’image 6.1, ainsi que les immeubles voisins de celui-ci, étaient des appartements destinés à des gens de la classe moyenne, et on voit que ce cadre bâti a évolué et vise aujourd’hui une autre clientèle qu’on peut imaginer plus aisée.
Tout comme le nouveau complexe La Citadine relaté plus haut, ces nouveaux logements sont destinés à une classe plus riche voulant s’installer près du centre-ville, tandis qu’autrefois le quartier accueillait des artistes recherchant des loyers peu chers pour leurs appartements, mais aussi pour leurs studios, installés dans les bâtiments industriel du cadran nord-est du quartier. En effet, plusieurs studios sont installés dans la zone industrielle du Mile End, tout comme des salons de tatouage, comme le studio Les fleurs du mal, ou des studios de musique comme le Studio Makina sur la rue de Gaspé, par exemple (Google Maps, 2024). Autre symbole de la gentrification, ce secteur comprend maintenant deux centres d’escalade de bloc, ainsi que les bureaux de grandes firmes technologiques comme Ubisoft.
Sur la figure 1 présentée ci-dessous, on voit le plan parcellaire du cœur du Mile End, tiré d’une carte interactive disponible sur la plateforme web de Radio-Canada. Sur celle-ci, on voit des informations sur les années de construction du bâti. Comme on peut l’observer rapidement, la grande majorité des bâtiments ont été construits entre 1850 et 1930. On note que très peu de bâtiments ont été construits durant les 30 dernières années.
Figure 1 : Extrait de la carte interactive CBC news
Dans le plan présenté à l’Annexe I (page 18), on peut voir un plan tiré du règlement d’urbanisme du Plateau Mont-Royal. Une bonne partie du cadre bâti est vieux, et considéré ayant une valeur historique. Sur le plan présenté dans cette annexe, les zones considérées comme ayant peu de valeur historique par l’arrondissement son identifiées en jaune, et on observe que celles-ci comportent de gros îlots, des espaces vides, et aussi plusieurs stationnements. Donc bien que le patrimoine bâti est très important dans le quartier du Mile End, on conclut qu’il y a encore un grand potentiel de redéveloppement.
Comme on peut le voir à l’Annexe II (page 19), le quartier du Mile End voit la grande majorité de son territoire déterminée comme étant à dominance résidentielle. Par contre, on peut voir la section au nord qui comporte des activités diversifiées, et une section au sud qui fait partie du centre-ville de Montréal.
En effet, bien que très résidentiel, le Mile End comporte plusieurs artères commerciales, mais ces artères commerciales sont de zonage mixte, avec des commerces au rez-de-chaussée et des logements dans les étages supérieurs, comme on peut le voir dans l’image ci-dessous. Le quartier reste donc à échelle humaine.
Image 6 : Zonage mixte coin Fairmount et Saint-Laurent, Gabriel Fortin 2024
Malgré l’abondance de commerces sur les artères commerciales du quartier, le rapport à la rue reste bien présent grâce aux très faibles marges de recul aux voies du cadre bâti, il n’y a que très peu de ruptures d’échelle.
Le quartier du Mile End est assez dense, situé dans l’arrondissement du Plateau Mont-Royal qui lui a une densité de 12 792 habitants par km2 . Le Mile End étant une des zones les plus denses de l'arrondissement, elle atteint dans certains secteurs une densité de plus de 16 600 habitants par km2 , ce qui en fait un des quartiers, si ce n’est pas le quartier le plus dense du Québec. En effet, la majorité des habitations sont des plex, qui permettent une bonne densité sans toutefois avoir besoin d’une verticalité importante. En effet, quelques tours sont présentes dans le quartier, mais elles représentent une faible minorité du cadre bâti. Malgré sa forte densité, le PUM 2050 vise une intensification intermédiaire de la densité du quartier, comme on peut le voir à l’annexe III (page 20), ce qui pourrait poser des enjeux dans les prochaines années.
Un enjeu d’aménagement dans ce quartier, est la densification suite au dernier PMAD, le Plan Métropolitain d’aménagement et de Développement de la CMM. Dans ce plan, les normes de densité sont revues et encouragent la densification autour des stations de transport en commun structurant. Bien que le quartier du Mile End soit déjà dense, les nouveaux seuils de densité de CMM encourageraient le quartier à augmenter sa densité, surtout dans le rayon du premier kilomètre autour des stations de métro Mont-Royal et Laurier. Bien que ces stations de la Ligne 2, Orange, ne soient techniquement pas dans les limites du quartier, elles sont à proximité et utilisées par une bonne partie de la population du Mile End, et encourageraient donc un certain redéveloppement.
Dans un document intitulé “Avis de l’agglomération de Montréal”, présenté dans le cadre du Premier Projet de Plan métropolitain d’aménagement et de développement de la Communauté métropolitaine de Montréal (PPPMADR), en mars 2024. On relate que “l’Agglomération est d’avis que les seuils de densité, tels que proposés au PPPMADR, entreront en compétition avec les volontés de protection et de mise en valeur des paysages métropolitains” (Agglomération de Montréal. (2024). Dans ce même document, on dit “des hauteurs ont été modélisées l’absurde, c’est-à-dire sans tenir compte de l’ensemble des balises de l’aménagement prévues à la réglementation d’urbanisme, ni des caractéristiques des secteurs” (Agglomération de Montréal. (2024). On voit donc une certaine résistance à la densification du quartier.
À l'annexe IV (page 21), on peut voir une figure tirée du document relaté plus tôt, et il s’agit de modélisations faites dans le cadre du PPPMADR, qui démontrent la densité proposée aux alentours de la station Mont-Royal, donc dans le cadran sud-est du Mile End. On voit les terrains pouvant être redéveloppés, et on observe qu’en effet, le paysage du quartier changerait. Il s’agit donc ici d’un enjeu de gouvernance et de densification typique des villes nord-américaines à l’ère du 21e siècle, où les entités de gouvernance comme la CMM incitent ses villes à se densifier, et où la population, et donc les élus municipaux, s’opposent à cette densification, de peur de perdre leur vie de quartier actuelle.
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